Etat des Lieux immobilier
Le marché immobilier continue de montrer des signes de faiblesse, et la saison du printemps n’a pas réussi à inverser la tendance. Les hausses de prix dans les grandes villes se limitent à un modeste 0,3%. Les performances sont modestes.
Dans les dix plus grandes villes françaises, à l’exception de Paris, les prix immobiliers ont enregistré une hausse moyenne de 0,3%. Bien que ce chiffre soit meilleur que les mois précédents, il reste assez limité. Marseille, Nice, Rennes et Lille se démarquent avec des hausses respectives de 0,8%, 0,8%, 0,6% et 0,5% en un mois. Toulouse, Montpellier et Strasbourg connaissent également une légère augmentation de 0,3%. Ces villes contribuent toutes à cette légère embellie printanière.
En revanche, Nantes, Lyon et Bordeaux continuent de connaître des baisses de prix. Cette tendance est compréhensible, car ces villes ont connu une forte augmentation des prix immobiliers ces dernières années. Nantes affiche des prix dépassant les 4 000 €/m², tandis que Lyon dépasse les 5 000 €/m². En dehors de Paris, ces villes figurent parmi les plus chères de France. De plus, avec la hausse des taux d’intérêt, les projets d’achat immobilier sont davantage compromis, ce qui se traduit par une légère baisse des prix.
À Paris, les prix immobiliers résistent et avoisinent toujours les 10 081 €/m² en moyenne, avec une baisse de seulement 1 euro en un mois (-0,2%).
Dans l’ensemble, le printemps immobilier n’a pas répondu aux attentes. Bien qu’il y ait eu une légère amélioration, ce n’est pas encore suffisant. Les prix immobiliers se sont stabilisés sur l’ensemble du territoire français, sans augmentation significative entre mai et juin. Les zones rurales enregistrent une hausse de 0,8% en un mois (1,6% depuis le début du printemps), tandis que les communes du top 50 affichent une hausse de 0,3% (stabilité depuis mars).
Les variations de prix dans les dix premières villes du classement sont nettement inférieures à celles des années précédentes. Seule Nice parvient à maintenir ses prix, principalement grâce au marché des secundo-accédants. Bordeaux, qui avait connu de bons résultats ces dernières années, affiche une baisse des prix immobiliers de -2,6% depuis mars. Une baisse qui soulève des questions quant à la fin de l’engouement immobilier dans cette ville.
Malgré les sept augmentations des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne au cours des dix derniers mois, le signal positif pour les acheteurs tarde à se concrétiser. En mai, le taux d’emprunt atteignait 3,25%, un niveau jamais vu depuis dix ans. Cependant, avec une augmentation de seulement 0,25% le mois dernier, la BCE semble ralentir le rythme. Toutefois, il est encore trop tôt pour déterminer si nous avons atteint un point d’équilibre.
La hausse des taux d’intérêt pour les prêts immobiliers devrait se poursuivre en France jusqu’à la fin de l’année 2023, même en cas de stabilisation des taux directeurs. Cette situation est en grande partie due au taux d’usure qui limite la hausse des taux d’intérêt.
Malgré cela, le pouvoir d’achat immobilier continue de diminuer. Au cours de la dernière année, les acheteurs ont perdu en moyenne 12 m² en France. Les grandes villes ont enregistré une nouvelle baisse de 2 à 3 m² depuis le début de l’année. Nice se distingue cette fois-ci avec la plus grande perte de pouvoir d’achat (-3 m²). Cette tendance n’est pas surprenante, car c’est également dans cette ville que les prix immobiliers ont le plus augmenté depuis janvier. Lyon, Bordeaux et Paris enregistrent les pertes les moins importantes pour les acheteurs, avec respectivement -1 m² et -1 m².
Si l’on projette une hausse des taux d’intérêt à 4% d’ici la fin de l’année (ce qui est très probable), et que les prix continuent d’augmenter au même rythme, les acheteurs perdront 6 m² de pouvoir d’achat entre janvier 2023 et janvier 2024 à Marseille, 5 m² à Nice, Toulouse, Rennes et Lille, 4 m² à Montpellier, Strasbourg et Nantes, 2 m² à Bordeaux, et 1 m² à Lyon et Paris. Toutefois, nous n’en sommes pas encore là.
Un ciel terne pour l’immobilier
Le marché immobilier continue de montrer des signes de faiblesse, et la saison du printemps n’a pas réussi à inverser la tendance. Les hausses de prix dans les grandes villes se limitent à un modeste 0,3%. Les performances sont modestes.
Dans les dix plus grandes villes françaises, à l’exception de Paris, les prix immobiliers ont enregistré une hausse moyenne de 0,3%. Bien que ce chiffre soit meilleur que les mois précédents, il reste assez limité. Marseille, Nice, Rennes et Lille se démarquent avec des hausses respectives de 0,8%, 0,8%, 0,6% et 0,5% en un mois. Toulouse, Montpellier et Strasbourg connaissent également une légère augmentation de 0,3%. Ces villes contribuent toutes à cette légère embellie printanière.
En revanche, Nantes, Lyon et Bordeaux continuent de connaître des baisses de prix. Cette tendance est compréhensible, car ces villes ont connu une forte augmentation des prix immobiliers ces dernières années. Nantes affiche des prix dépassant les 4 000 €/m², tandis que Lyon dépasse les 5 000 €/m². En dehors de Paris, ces villes figurent parmi les plus chères de France. De plus, avec la hausse des taux d’intérêt, les projets d’achat immobilier sont davantage compromis, ce qui se traduit par une légère baisse des prix.
À Paris, les prix immobiliers résistent et avoisinent toujours les 10 081 €/m² en moyenne, avec une baisse de seulement 1 euro en un mois (-0,2%).
Dans l’ensemble, le printemps immobilier n’a pas répondu aux attentes. Bien qu’il y ait eu une légère amélioration, ce n’est pas encore suffisant. Les prix immobiliers se sont stabilisés sur l’ensemble du territoire français, sans augmentation significative entre mai et juin. Les zones rurales enregistrent une hausse de 0,8% en un mois (1,6% depuis le début du printemps), tandis que les communes du top 50 affichent une hausse de 0,3% (stabilité depuis mars).
Les variations de prix dans les dix premières villes du classement sont nettement inférieures à celles des années précédentes. Seule Nice parvient à maintenir ses prix, principalement grâce au marché des secundo-accédants. Bordeaux, qui avait connu de bons résultats ces dernières années, affiche une baisse des prix immobiliers de -2,6% depuis mars. Une baisse qui soulève des questions quant à la fin de l’engouement immobilier dans cette ville.
Malgré les sept augmentations des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne au cours des dix derniers mois, le signal positif pour les acheteurs tarde à se concrétiser. En mai, le taux d’emprunt atteignait 3,25%, un niveau jamais vu depuis dix ans. Cependant, avec une augmentation de seulement 0,25% le mois dernier, la BCE semble ralentir le rythme. Toutefois, il est encore trop tôt pour déterminer si nous avons atteint un point d’équilibre.
La hausse des taux d’intérêt pour les prêts immobiliers devrait se poursuivre en France jusqu’à la fin de l’année 2023, même en cas de stabilisation des taux directeurs. Cette situation est en grande partie due au taux d’usure qui limite la hausse des taux d’intérêt.
Malgré cela, le pouvoir d’achat immobilier continue de diminuer. Au cours de la dernière année, les acheteurs ont perdu en moyenne 12 m² en France. Les grandes villes ont enregistré une nouvelle baisse de 2 à 3 m² depuis le début de l’année. Nice se distingue cette fois-ci avec la plus grande perte de pouvoir d’achat (-3 m²). Cette tendance n’est pas surprenante, car c’est également dans cette ville que les prix immobiliers ont le plus augmenté depuis janvier. Lyon, Bordeaux et Paris enregistrent les pertes les moins importantes pour les acheteurs, avec respectivement -1 m² et -1 m².
Si l’on projette une hausse des taux d’intérêt à 4% d’ici la fin de l’année (ce qui est très probable), et que les prix continuent d’augmenter au même rythme, les acheteurs perdront 6 m² de pouvoir d’achat entre janvier 2023 et janvier 2024 à Marseille, 5 m² à Nice, Toulouse, Rennes et Lille, 4 m² à Montpellier, Strasbourg et Nantes, 2 m² à Bordeaux, et 1 m² à Lyon et Paris. Toutefois, nous n’en sommes pas encore là.
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